Intervention de Gisèle Biémouret

Réunion du mercredi 25 novembre 2020 à 15h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

L'intérim existe depuis longtemps. Dans mon département, par exemple, lorsqu'il y avait une vacance de poste, un intérim était assuré par le directeur de l'hôpital d'Auch. Mais en recentralisant, vous êtes en train de changer insidieusement la loi de 2016 de modernisation de notre système de santé, qui a créé les GHT. Ceux-ci n'ont fait l'objet d'aucune évaluation parlementaire. Les études de l'IGAS et de la Cour des comptes se sont limitées aux seuls aspects financiers : peut-être les GHT ont-ils permis de réaliser des économies, mais aucune évaluation n'a montré ce qu'ils ont apporté aux malades, aux usagers de l'hôpital et des services de santé.

Lorsqu'un hôpital est dirigé par un directeur par intérim qui s'y rend une fois par semaine, quel interlocuteur avons-nous ? Il n'y a pas que des CHU. Pendant dix ans, j'ai présidé le conseil de surveillance de l'hôpital de Condom : nous avons dû nous battre pour garder un poste de directeur, que nous avons finalement obtenu et qui nous a permis de rénover l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) dépendant de l'hôpital. Si nous n'avions pas eu de directeur, je ne sais pas comment nous aurions fait – les choses se seraient peut-être faites, ou pas. La présence d'un directeur est importante pour tout le monde, y compris pour la paix sociale de l'établissement.

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