. Cet amendement important reprend une proposition que j'ai formulée dans deux précédents rapports, ainsi qu'un engagement de la majorité et du Gouvernement repris, devenu la mesure 1 du pacte de refondation des urgences et la mesure 26 du Ségur de la santé. Il m'a semblé intéressant de l'inscrire dans la présente proposition de loi.
Il s'agit d'intégrer le service d'accès aux soins (SAS) dans la loi, au même titre que d'autres services publics de santé, tels que le service d'aide médicale urgente (SAMU). Pour prolonger le débat que nous venons d'avoir, j'indique que le SAS tend à créer du lien entre la médecine de ville et la médecine hospitalière, qui en assurent la cogestion à parité. Il permet, grâce à un numéro d'appel unique et à une plateforme numérique, d'assurer un accès aux soins vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, qu'il s'agisse d'une urgence vitale ou d'une urgence ressentie. Il s'agit pour les Français d'un progrès manifeste. Au demeurant, vingt-deux sites pilotes viennent d'être sélectionnés pour le lancement du SAS dès le mois de janvier 2021. Allons-y ! Cette réforme est très attendue par les professionnels de santé. Je vous invite à la graver dans le marbre de la loi, chers collègues.