. L'objectif d'un numéro de téléphone accessible à toute la population est indispensable. Il faut absolument résoudre ce problème. Lors de la précédente législature, j'étais membre de la mission d'information sur l'organisation de la permanence des soins. De nombreuses plateformes départementales permettaient d'opter pour le 18 ou le 15, et d'éviter ainsi la bataille entre les rouges et les blancs. Dans le Loiret, une plateforme dédiée, gérée par le SDIS, répartit les appels entre le 18 et le 15.
Monsieur le rapporteur général, vous avez évoqué une cogestion à parité du SAS par l'hôpital et la médecine de ville. Or, dans le cadre de la mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de coronavirus-covid 19, les représentants des syndicats de médecins ont confirmé leur préférence unanime pour le 116-117. Comment répartir les appels entre le numéro unique que vous proposez, le 116-117 et les plateformes du 15 et du 18 ? Bon courage pour résoudre le problème et instaurer un numéro d'appel permettant d'assurer la permanence des soins – vous l'appelez le SAS, nous l'appelions permanence des soins ambulatoires (PDSA) – permettant à la population française d'obtenir une réponse en cas d'appel !