Je tiens à rappeler deux choses tout à fait distinctes mais qui dépendent l'une de l'autre. D'une part, le plan Étudiants, d'autre part, le projet de loi que nous examinons aujourd'hui. Ce n'est pas à vous que j'apprendrai qu'il existe des mesures réglementaires et des mesures législatives.
Cela a déjà été dit : le projet de loi que nous examinons est le socle législatif qui permettra la mise en oeuvre de la nouvelle procédure. Toutes les mesures liées à l'orientation au lycée, à l'information des lycéens comme celles ayant trait, plus tard, à la personnalisation des parcours dans le supérieur ne relèvent pas du domaine législatif. Voilà pourquoi elles ne figurent pas dans ce projet de loi. Elles existent néanmoins, comme nous l'avons vu lors des auditions que nous avons menées et il suffit de consulter le plan Étudiants pour s'en apercevoir.
Je ne les rappellerai pas toutes mais, s'agissant par exemple de l'orientation au lycée : la désignation d'un deuxième professeur principal, la mise en place de deux semaines de l'orientation, toutes les mesures prises pour renforcer le lien entre le supérieur et le secondaire avec, notamment, les étudiants ambassadeurs. Ces mesures ne figurent pas dans le projet de loi mais elles l'accompagnent fortement. Bien entendu, tout cela est lié.
Deuxième point : j'espère que nos collègues de La France insoumise ont écouté attentivement les interventions qui se sont succédé, notamment celles d'un certain nombre d'orateurs du groupe Les Républicains.