Je m'exprime au nom du groupe UDI et Indépendants.
Le Président de la République a annoncé le 24 novembre que la campagne de vaccination pourrait débuter fin décembre ou début janvier pour les publics les plus fragiles et indiqué hier que la campagne vaccinale du grand public aura lieu d'avril à juin. Ce calendrier est très court. Alors même que les laboratoires doivent encore remettre leurs dossiers d'évaluation et obtenir la validation de l'AEM, cette rapidité est perçue par une partie de nos compatriotes comme une précipitation qui alimente la défiance envers les vaccins. Un sondage Ipsos paru au début du mois de novembre montre que les Français sont, des quinze populations sondées, les plus réticents à se faire vacciner. La plus grande crainte évoquée est la vitesse à laquelle les essais cliniques ont été faits ; on note d'ailleurs que l'Institut Pasteur assume le fait que son candidat vaccin ne verra pas le jour avant l'année prochaine. Pour combattre la covid-19, la campagne vaccinale qui s'annonce doit être un succès, et pour cela il faut susciter la confiance. L'ANSM a un rôle fondamental à jouer en cette matière ; comment comptez-vous agir pour inciter nos compatriotes à se faire vacciner ?