Nous connaissons l'importance de la transparence sur la stratégie vaccinale pour rassurer et faire progressivement adhérer nos concitoyens réticents. Nous avons conscience d'être engagés dans une course de vitesse contre la propagation du SARS-CoV-2 et de ses mutants les plus contagieux. Je ne parle pas de précipitation, mais de rapidité pour le développement de cette vaccination au mieux des possibilités en fonction du nombre de doses de vaccins disponibles.
D'après le calendrier annoncé, environ 78 millions de doses de vaccin auront été reçues en France d'ici le 30 juin, ce qui devrait permettre de vacciner 57 à 60 % de la population française compte tenu des nécessités de rappel pour la plupart des vaccins. Pensez‑vous qu'à ce niveau, la circulation du virus sera en grande partie entravée à cet horizon ?
L'accès à la vaccination des jeunes de moins de 16 ans n'est pas prévu dans l'immédiat. À quel moment la vaccination des mineurs sera-t-elle envisagée et dans quelles conditions ?