Je m'interroge sur le rôle des collectivités territoriales et les quantités de doses. Vous rappeliez que chaque pays est traité à la même enseigne, mais nous constatons que l'Allemagne a réussi à contracter davantage de vaccins avec certains laboratoires. Pourquoi n'en serait-il pas de même pour la France ?
Des centres de vaccination fonctionnent dans certains départements. Le département des Alpes-Maritimes et la ville de Nice, qui sont particulièrement touchés par la covid, rencontrent des difficultés d'approvisionnement en doses de vaccin alors que tout a été mis en place au niveau local pour intervenir auprès des séniors et de nos médecins.
Pour les vaccins nécessitant deux injections, si une seule est réalisée, la protection est de 70 %. Deux injections protègent à 98 %. Dans le contexte actuel, n'aurions-nous pas intérêt à retarder la deuxième injection et à permettre à davantage de personnes d'être vaccinées contre la covid ?
De très nombreux professionnels sont quasiment certains de la survenue d'une troisième vague, voire d'un troisième confinement. Peut-être rencontrerons-nous des problèmes encore plus importants en termes de lits de réanimation. Ne devrait-on pas accélérer la vaccination des professionnels de santé, notamment des libéraux qui seront davantage exposés dans la mesure où il faudra envisager de suivre davantage un certain nombre de patients à domicile, y compris avec des soins en oxygène ?
Avez-vous des inquiétudes particulières vis-à-vis des variants anglais, sud-africain et japonais d'origine brésilienne, et de l'impact du vaccins sur ceux-ci ?