Je souhaitais savoir comment obtenir davantage de vaccins car je suis élue de Marseille, où la circulation du variant est active, ce qui génère une inquiétude forte pour les Marseillais, mais je vais réorienter ma question au regard des éléments apportés.
Vous indiquez que le vaccin constitue la seule perspective réaliste de sortir de cette crise, ce que les Français ont bien compris. Ils attendent, sont attentifs à pouvoir se faire vacciner et à retrouver une vie normale et craignent d'être reconfinés. Vous précisez que le niveau de production est maximal et que les plus fragiles doivent être prioritaires. Vous évoquez un gain potentiel en fluidité sur la vaccination, en utilisant le terme « emboîter » les populations à vacciner, consistant à ne pas attendre d'avoir vacciné les résidents d'établissements pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et les soignants pour procéder à la vaccination des personnes de plus de 75 ans, ce que je trouve très intéressant, mais je m'inquiète de la mise en œuvre dans les territoires.
En Provence-Alpes-Côte d'Azur, au 12 janvier, 6 700 personnes étaient vaccinées. Les nouveaux chiffres font état de 11 000, ce qui est très peu par rapport aux autres régions de France, notamment à l'Île-de-France. Comment apporter cette fluidité sur les territoires ? Pourtant, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, le directeur de l'ARS a fait part du déploiement de quatre centres à Marseille et de l'arrivée des vaccins avec un nombre de doses supérieur au nombre de personnes vaccinées. Comment votre conseil d'orientation peut-il apporter cette fluidité sur les territoires semaine par semaine ? Les Français ont peur d'être reconfinés et ont bien compris que le vaccin apporterait la solution.