La crise sanitaire frappe d'abord les plus vulnérables économiquement et socialement. Du point de vue sanitaire, les conditions de vie constituent un facteur particulièrement aggravant avec un risque de contamination supérieur. En octobre dernier, le président du Conseil scientifique, Jean‑François Delfraissy, lançait une alerte concernant la situation des personnes sans domicile fixe dans la capitale qui sont proportionnellement bien plus touchées par l'épidémie que les Parisiens ne se trouvant pas en situation de précarité. Le nombre de personnes infectées parmi les SDF à Paris étant de l'ordre de 40 %, il apparaît essentiel de permettre rapidement aux personnes vulnérables d'accéder à la vaccination. Seraient-elles intégrées aux personnes à vacciner en priorité lors de l'élargissement prévu à partir de fin février.