Je souhaite revenir sur la question de la précarité de notre jeunesse. Au-delà du rôle considérable de l'État qui a déjà été rappelé, que ce soit au travers du plan de lutte contre la pauvreté ou des aides spécifiques dans le cadre de la crise covid-19, que pouvez-vous nous dire des actions menées par les différentes collectivités territoriales pour soutenir notre jeunesse ? Qu'en est-il de la nécessaire cohérence et de la coordination de l'action sur le terrain de ces différents acteurs ? Quelles bonnes pratiques territoriales méritant d'être généralisées pouvez-vous partager avec nous ?
Par ailleurs, 6,7 millions d'euros seront mobilisés pour aider les jeunes à construire leur avenir au sortir de la crise. Parmi les trois priorités retenues dans le plan « Un jeune, une solution », l'une vise à orienter et former 200 000 jeunes dans les secteurs et les métiers d'avenir.
Le secteur industriel représente un vivier d'emplois considérable malgré la crise. Pourtant, comme j'ai pu le constater en tant que corapporteur d'un rapport parlementaire sur la politique industrielle de l'État, l'appétence des jeunes pour les métiers industriels est faible. Ils en ont souvent une image défavorable et obsolète.
Madame la déléguée interministérielle, pouvez-vous nous éclairer sur vos attentes quant au rôle des entreprises dans la crise, en particulier celles du secteur industriel ? Comment mettre à profit les dispositifs d'aide déployés par le Gouvernement pour permettre à notre jeunesse l'entrée dans le marché du travail, en particulier pour les jeunes les plus éloignés de l'emploi ?