Je voudrais remercier nos quatre intervenants et adresser un salut tout particulier à Florence Arnaiz-Maumé, qui a traduit la colère et l'exaspération que vivent aujourd'hui les directeurs et les personnels des établissements. Nous devons entendre cette colère.
Chacun des intervenants a mentionné les signes d'épuisement du personnel, le manque d'effectifs, le manque de reconnaissance. Ma première question porte sur la circulaire interministérielle relative à la mise en place de la campagne de recrutement d'urgence sur les métiers du grand âge. Brigitte Bourguignon s'est félicitée de l'émergence d'une vraie synergie entre Pôle emploi et les ARS. J'aimerais écouter le retour des personnes sur le terrain. Comment les établissements sont-ils associés à ce plan métier ? Les personnels qui vous sont proposés disposent-ils des qualifications nécessaires ?
Ma deuxième question porte sur l'isolement, en particulier chez les personnes âgées, dont certaines ont développé un syndrome de glissement. Alors que nous nous situons peut‑être à l'aube d'un troisième confinement, quelles recommandations formulez-vous à ce sujet ?
Enfin, je reviendrai sur la compensation des recettes. Les décès et l'incapacité d'accueillir de nouveaux résidents ont eu pour conséquence des lits restés vides. Sur la section hébergement et dépendance, discutez-vous de la compensation des recettes avec les autorités de tarification, notamment avec les conseils départementaux ? Sur les dotations de soins, jugez-vous que l'utilisation des crédits non reconductibles en fin d'année a été optimale pour combler les surcoûts que vous avez accusés ?