Je souhaiterais tout d'abord vous interroger sur les raisons ayant conduit à la mise en œuvre de flux logistiques différents dans le cadre de la diffusion du vaccin Pfizer. Je pense notamment aux flux A et B, qui ont entraîné sur le terrain un retard dans les établissements médico-sociaux, et notamment les EHPAD, qui n'étaient pas dépendants de centres hospitaliers puisqu'ils n'étaient pas desservis par le même flux.
Ma deuxième question porte sur le vaccin AstraZeneca. Compte tenu de ses conditions de conservation, qui me paraissent moins contraignantes que celles du vaccin Pfizer, peut-on imaginer qu'il sera mis en vente dans les pharmacies dès lors qu'il sera disponible en quantité suffisante ? La vaccination pourra-t-elle être conduite par les médecins traitants et par les pharmaciens ?
Enfin, concernant le séquençage, de nombreux discours circulent, dont certains avancent que la France est en retard sur le séquençage des variants. Pourriez-vous nous apporter un éclairage sur les enjeux de ce séquençage et les motifs des critiques émises à l'encontre des autorités françaises ?