Je salue les efforts d'accompagnement auprès des entreprises, des salariés, des demandeurs d'emploi et des jeunes de notre pays, accompagnement qui est exemplaire pour leur permettre de traverser la crise sanitaire et économique. J'aimerais appeler votre attention sur les petits travailleurs dans le secteur de l'événementiel, les « extras », employés à l'aide de CDDU. Ils sont sans activité depuis onze mois, n'ont aucun revenu et n'ont pas droit à l'indemnisation au chômage partiel ou à l'année blanche des intermittents du spectacle. Que pourrions-nous faire pour eux ? Pourrions-nous, en urgence, pérenniser leurs droits au chômage au-delà du mois de mai ? D'ici quelques mois, ils n'auront plus de droits au chômage.