Dans le même esprit, il s'agit d'introduire dans la loi la notion de prévention primaire des risques professionnels, qui constitue un axe fort de la première partie de l'accord national interprofessionnel du 10 décembre 2020. La prévention primaire vise à s'attaquer en amont aux causes profondes des risques professionnels avant qu'ils ne produisent leur effet. Cette approche préventive doit être considérée, aux termes de l'ANI, comme « un investissement aux effets durables, qui contribue à la performance individuelle et collective ».