Nous sommes très sensibles à ce problème : il ne s'agit pas de le minimiser ou de méconnaître l'intérêt qu'aurait une personne à trouver une écoute attentive dans un milieu serein et protégé. Les médecins et les infirmiers de santé au travail peuvent accompagner et orienter une personne victime de violences. Mais leur imposer d'organiser des actions de sensibilisation – qui relèvent peut-être d'autres acteurs –, c'est aller un peu loin. D'ailleurs, je ne crois pas que cette disposition ait été concertée avec les représentants de ces professions.