Compte tenu du fait que la crise sanitaire se prolonge, n'y a‑t-il pas un risque à déprogrammer durablement des interventions ? Le retard constaté en particulier en oncologie n'a pas été rattrapé. Des hôpitaux périphériques et les cliniques privées ont consenti à ces déprogrammations alors que leurs services n'étaient pas toujours saturés par la gestion de la crise sanitaire. N'y a-t-il pas un meilleur équilibre à retrouver rapidement ?
Vous nous avez confié, lors de votre intervention, que vous réfléchissiez à l'impact de la déprogrammation et que la situation n'était pas homogène. Il serait intéressant que vous puissiez nous livrer de premiers enseignements, notamment sur l'hétérogénéité constatée. Est-elle territoriale ? Est-elle liée aux spécialités ? Quelles mesures pourriez-vous rapidement préconiser pour limiter les dégâts malgré la durée de cette crise et pour que nos concitoyens retrouvent une meilleure santé ?