Je revendique aussi le droit à l'accompagnement. Là, on se retrouve, monsieur Ruffin : l'accompagnement est insuffisamment réalisé sur le terrain. Il faudrait voir comment on pourrait récupérer celles et ceux qui restent parfois sur le carreau.
S'agissant du critère de l'âge, vous savez dans quelles conditions le revenu minimum d'insertion a été créé. Je ne vous ferai pas l'injure de vous rappeler son histoire.
J'ai été boursier : cela m'a permis de me bâtir un avenir. J'aimerais bien qu'on soit capable d'aborder également ce sujet. Les bourses ne sont pas un gros mot. Il y a une vraie question concernant notamment les restes à charge pour les jeunes, toujours plus nombreux à renoncer à se soigner.
Je comprends ce que vous voulez, mais la réponse, pour moi, n'est pas un filet consistant à donner de l'argent : c'est l'émancipation et l'accompagnement. Il faut montrer qu'on peut avancer, qu'on peut continuer même si on a mal démarré. Il doit y avoir une main qui se tend et quelqu'un qui guide.