Vendredi dernier, le laboratoire AstraZeneca a annoncé qu'il ne livrerait que la moitié des doses, soit 1 300 000 doses sur les 2 600 000 initialement prévues. Ce n'est pas la première fois que les pays de l'Union ne sont pas livrés dans les délais par ce laboratoire. Le sentiment donné est que l'Union européenne serait la variable d'ajustement des retards de production, alors même que l'Europe est déjà très en retard dans la vaccination de sa population comparativement à des pays comme le Royaume‑Uni ou les États-Unis. Pouvez-vous nous indiquer quelle voix la France compte faire entendre au sein de l'Union européenne pour que les pays membres n'aient plus à essuyer seuls les retards de production d'AstraZeneca ?
Récemment, l'EMA préconisait que le vaccin AstraZeneca ne soit pas administré aux personnes de moins de 55 ans. S'est alors posée la question des personnes de moins de 55 ans qui avaient déjà reçu une première dose et devaient en recevoir une seconde. Vendredi dernier, les autorités sanitaires indiquaient que ces 533 000 personnes pourraient recevoir une seconde dose avec Pfizer ou Moderna. Nos concitoyens s'interrogent quant à la possibilité de recevoir deux vaccins différents. Pouvez-vous nous rassurer sur ce sujet afin que nous-mêmes puissions rassurer nos concitoyens dans nos circonscriptions ?