Intervention de Annie Vidal

Réunion du jeudi 15 avril 2021 à 9h45
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

Je vous remercie, madame la directrice générale, pour cette rencontre. Ces entretiens sont rares mais précieux car il est important pour nous d'avoir ces explications, de pouvoir expliquer le lien entre nos différentes institutions et l'impulsion collective que nous voulons donner. C'est tout particulièrement important en cette période de crise mondiale qui met à rude épreuve notre système de santé, notre économie et nos solidarités.

Le plan de relance de l'Union européenne approuvé par les États membres s'élève à 750 milliards d'euros, dont 390 milliards de subventions. La France a quant à elle proposé un plan de relance national à hauteur de 100 milliards d'euros, dont 40 milliards seront financés par le plan européen. Nous mesurons avec ces chiffres la hauteur des enjeux et les opportunités procurées à nos entreprises, à nos concitoyens et à nos administrations. C'est un effort budgétaire historique, un investissement inédit pour de nombreux secteurs.

Pour notre système de santé par exemple, le « Ségur » prévoit 19 milliards d'euros, un investissement qui dépasse largement les précédents plans. Pour les sujets qui concernent notre commission, il faut aussi souligner près de 15 milliards d'euros pour la formation, l'accompagnement et le maintien dans l'emploi et 700 millions d'euros en soutien aux personnes précaires.

J'aimerais vous interroger sur l'articulation entre le plan de relance européen et notre plan national. Je voulais en particulier vous demander des éléments de calendrier sur les échéances à venir mais vous les avez déjà présentés. J'aimerais savoir où en sont les autres pays et quand les premiers versements seront faits.

Je souhaite en savoir davantage sur les priorités définies au niveau européen pour le versement des subventions. En plus de la transition écologique et de la transition numérique dont nous parlons souvent, je pense qu'il ne faut pas oublier la transition démographique. Le vieillissement est un enjeu de taille dans tous les pays européens, avec des enjeux de logement, de transport, de prévention, de prise en charge. 2 milliards d'euros sont d'ailleurs consacrés à l'investissement dans les établissements et les services médico‑sociaux, ce dont je me réjouis.

Pouvez-vous nous préciser quelles sont les orientations données ? Quelles réformes pourront être lancées dans le cadre de ce plan ? Pourriez-vous nous citer des exemples concrets d'initiatives qui seront financées par des crédits européens ?

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