Dimanche dernier, le secrétaire d'État chargé des affaires européennes, Clément Beaune, a déploré que le processus de ratification du plan de relance européen dans les vingt‑sept parlements nationaux soit, selon lui, un peu long. M. Beaune a également souhaité qu'un nouveau plan de relance d'un même montant soit de nouveau négocié. Les propos du secrétaire d'État s'inscrivent dans un contexte particulier. En effet, les États-Unis ont annoncé le 31 mars dernier la mise en place d'un plan de relance colossal de 2 000 milliards de dollars dans des infrastructures destinées à lutter contre le dérèglement climatique et à tenir tête à la Chine.
L'Union européenne est prise entre la nécessité d'un plan de relance ambitieux pour rester compétitive entre les superpuissances américaine et chinoise et la nécessité de ne pas accroître une pression fiscale qui pèserait trop lourdement sur des économies déjà fortement impactées par la crise. Dans ce contexte, que pouvez-vous nous dire sur un hypothétique deuxième volet du plan de relance européen ?