Même si le régime minier ne concerne plus que quelques dizaines de milliers de personnes, il témoigne d'une activité essentielle de notre histoire économique. Native d'Hayange, j'ai grandi dans le bassin minier, face à l'usine Sacilor de Wendel. Le régime minier de sécurité sociale marque la reconnaissance de l'exercice d'un métier harassant, difficile et risqué. Je reste vigilante quant à son avenir, qui m'inquiète quelque peu.
La question des mines a été d'actualité jusqu'au début des années 2000, notamment dans la région Grand Est. Depuis plusieurs années, les parlementaires alertent le Gouvernement sur l'état de ce régime minier, censé garantir à ses bénéficiaires un accès à des soins de qualité, ainsi que sur ses dysfonctionnements constatés, signalés par votre rapport.
Vous évoquez la restructuration majeure de Filieris, mise en œuvre en 2009 pour des raisons de maîtrise des déficits. Quel bilan en tirez-vous en termes d'efficacité ? Comment évaluez-vous les bénéfices qui en ont résulté au regard de l'offre de soins ? Quelles garanties encadrent le processus de réflexion sur l'avenir de Filieris ? Comment éviter, en cas de reprise de Filieris par l'UGECAM, tout coup de rabot aux prestations dont bénéficient aujourd'hui les anciens mineurs ?