Madame la ministre, j'associe à cette question Mme Monique Limon, qui ne peut être présente cet après-midi.
La crise sanitaire que nous traversons depuis plus d'un an a bouleversé nos habitudes dans bien des domaines et l'organisation du travail dans les entreprises a dû s'adapter. L'objectif principal du Gouvernement a été d'encourager le télétravail et de le faire passer d'une pratique exceptionnelle à une pratique régulière. Le télétravail s'est rapidement illustré comme un nouveau mode d'organisation, ce qui a fait ressortir son impact en termes d'égalité femmes-hommes. En effet, en gommant les frontières entre vie domestique et vie professionnelle, il frappe plus durement les femmes. Le confinement a permis de mettre en lumière une inégalité face au travail, notamment en situation de crise et d'absence de prise en charge des enfants.
Madame la ministre, en cette journée particulière du 9 juin qui marque la fin de l'obligation du télétravail dans les entreprises, nous pouvons présumer que ce mode de travail perdurera au-delà de la crise de la covid-19. Comment encadrer juridiquement le télétravail afin qu'il n'exacerbe pas les disparités entre les sexes ? Il est possible de voir dans sa généralisation une opportunité tant pour moderniser que pour assainir le rapport entre les femmes et les hommes au travail.