Madame la ministre, je salue la prolongation des aides exceptionnelles attribuées aux employeurs qui recrutent en contrat d'apprentissage ou en contrat de professionnalisation un jeune jusqu'au 31 décembre 2021. Nous connaissons tous l'intérêt de ces contrats, qui développent une excellente employabilité tout en préparant un diplôme.
L'apprentissage présente un avantage économique à la fois pour les alternants et pour les entreprises. Les aides financières allouées sont versées en une seule fois par l'Agence de services et de paiement (ASP). Mais alors que ces aides visent à dynamiser les entrées en apprentissage malgré la situation difficile des employeurs, à encourager les entreprises à recruter des jeunes en dépit de la crise économique et à réduire le coût de l'alternance la première année, de très importants dysfonctionnements sont à noter concernant leur versement : impossibilité de joindre l'ASP, documents perdus, dysfonctionnements... Tout témoigne d'une réelle désorganisation de cette agence. De très nombreux retards de paiement sont à déplorer, alors que les dossiers ont été reconnus complets. Ces retards pénalisent grandement les entreprises, jusqu'à les dissuader parfois de recourir à l'apprentissage.
Avez-vous connaissance de ces dysfonctionnements ? Si oui, quelles en sont les raisons ?