Madame la ministre, vous avez dit que jamais un Président de la République n'avait placé à ce point la jeunesse au cœur de son projet : on pense au plan d'investissement dans les compétences ou au plan « 1 jeune, 1 solution ». Dans le même temps, le président du conseil départemental de la Dordogne affirme : « Nous [...] refusons que les jeunes demeurent l'angle mort de ce gouvernement » et signe, avec d'autres, une tribune en faveur du RSA jeunes. Il s'appuie, entre autres, sur une étude de l'UNEDIC selon laquelle 345 000 jeunes des territoires fragilisés seront des perdants de la réforme du chômage.
Comment convaincre nos jeunes qu'ils ne sont condamnés ni à la précarité ni au RSA, mais qu'ils doivent poursuivre avec confiance leur parcours de formation ? Comment les convaincre de se saisir des offres spécifiques construites pour leur permettre de s'engager dans la vie active ? Car il y a de nombreux secteurs qui embauchent à l'heure actuelle, avec ou sans formation interne.