Intervention de Stéphanie Rist

Réunion du mercredi 16 juin 2021 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

Vous avez indiqué que nous avions mal présenté cette réforme. Pourtant, certaines universités ont fait le choix de n'avoir que des LAS. Or nous constatons, dans ces universités, une meilleure application de la réforme, à la satisfaction des étudiants et de leurs familles. Comment pourrait‑on faire évoluer toutes les universités dans le même sens et les amener à proposer uniquement des LAS ? Il s'agissait d'ailleurs de l'objectif initial de la réforme.

Vous avez également indiqué qu'il est impossible d'augmenter encore le nombre d'étudiants car « vous avez déjà poussé les murs ». Quelles sont alors les solutions envisageables pour augmenter le nombre de médecins formés ? Dans notre région par exemple, nous comptons deux fois moins d'internes que la plus petite des autres régions. Quelle est la responsabilité des universités dans l'amélioration de la démographie médicale ? À cet égard, je ne partage pas tout à fait votre avis sur le fait que nous aurons formé trop de médecins en 2030. Au contraire, à l'heure où, dans le monde entier, la démographie médicale est trop basse, nous pourrions aussi envisager de former un grand nombre de médecins afin de les « exporter » ailleurs plutôt que d'être contraints de les « importer » d'autres pays.

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