L'intérêt des médecins est lié à celui des malades et réciproquement. Nous ne nous en apercevons pas réellement aujourd'hui, en raison de l'état dans lequel se trouve la médecine et de la présence de déserts médicaux. Ces déserts médicaux existent bel et bien ; nous ne les inventons pas mais nous vivons aujourd'hui de telles situations, y compris dans ma circonscription, qui se trouve pourtant à proximité d'une métropole. C'est là une réalité dont nous ne pouvons pas nous satisfaire.
Vous préconisez des mesures incitatives mais je crois qu'il n'en manque pas, y compris sur un plan financier. Or ces mesures s'avèrent insuffisantes. J'en ai des exemples dans ma circonscription : cet état de fait devient insupportable et va à l'encontre de l'intérêt même de la médecine et des médecins. Il est donc indispensable de régler ce problème, d'une manière ou d'une autre.