J'étais très surprise de cet amendement. D'une part, la visite de journalistes n'est pas envisageable dans la mesure où une partie des enfants sont placés au secret sans qu'on le sache par avance. D'autre part, pendant les dix ans où j'ai été vice-présidente du Val‑de‑Marne chargée de la protection de l'enfance, je n'ai pas vu un seul député alors que ma porte leur était toujours ouverte ; une seule personne s'est manifestée depuis 2017 pour venir faire une visite, ce qui est pourtant le droit de chaque député de la nation. Je suis tout à fait favorable à ces visites, aujourd'hui comme hier, et j'invite les parlementaires à contacter les départements pour les mener.
Cela dit, la situation varie considérablement selon les départements et certains n'accueillent pas volontiers les parlementaires. En ce sens, la précision apportée par l'amendement était bienvenue.