Nous sommes tous très attachés à la parole de l'enfant et à l'intérêt supérieur de l'enfant. Veillons toutefois à ce que la sacralisation de sa parole ne conduise pas à faire peser sur les épaules de l'enfant une responsabilité trop lourde pour son âge et son état. Si votre amendement est adopté, le juge va explicitement demander à des enfants de 7 ou 8 ans s'ils sont vraiment décidés à ne pas retourner chez leurs parents ! Je suis évidemment d'accord avec vous sur le fond, mais il faut voir aussi la violence que représenterait le fait de mettre un enfant devant une telle décision. Imaginez le conflit de loyauté dans lequel il va se trouver ! Laissons peut-être au juge le soin d'apprécier la situation.