Concernant la question de l'index, un mélange de critères est possible : taux de formation, taux d'emploi... En tout état de cause, les trois axes prioritaires doivent être reliés : formation, emploi et mobilité. Au sujet de la VAE, les partenaires sociaux se sont engagés à travailler sur l'évaluation de la loi sur l'avenir professionnel. Dans ce cadre, une concertation sur la VAE est en cours. Je propose d'aller plus loin, quitte à paraître utopique : une personne ayant exercé le même métier pendant quatre ou cinq ans ne devrait-elle pas automatiquement bénéficier d'une VAE, sans passer par procédure administrative lourde ?
Pour ce qui est de l'accompagnement renforcé par Pôle emploi, dans les faits, sur le terrain, les expériences du type « Territoires zéro chômeur de longue durée » répondent à une telle problématique. C'est une initiative locale qu'il faudra généraliser autant que possible. Je remercie Charlotte Parmentier‑Lecocq car c'est à partir de la loi pour la prévention en santé au travail que nous avons élaboré un certain nombre de nos préconisations.
S'agissant de la population des cadres, une expérimentation de l'APEC, « Talents Seniors », mérite d'être mentionnée.