Je partage le souhait de faciliter l'installation des étudiants en maïeutique dans les territoires sous‑dotés. Cependant, tant que l'intégration universitaire n'aura pas été achevée, les CESP seront très difficiles à mettre en œuvre. Dans le cas des passerelles, par exemple, les coûts universitaires sont laissés à la libre appréciation du chef d'établissement, et par conséquent très disparates. Souvent, les étudiantes qui ont pu accéder directement à la deuxième ou troisième année d'étude de sage‑femme ne peuvent pas poursuivre leur formation, car ces coûts sont prohibitifs.
Je vous invite à redéposer votre amendement en séance, pour que le Gouvernement nous indique s'il envisage le CESP pour les sages‑femmes. Je pense qu'une telle mesure est indispensable, et je l'avais d'ailleurs prévue dans un article de ma proposition de loi initiale.