En théorie, rien n'empêche les sages‑femmes d'évoluer vers un doctorat. Il y a actuellement quarante‑cinq doctorantes, une professeure d'université et deux maîtresses de conférences d'université. Or, en acceptant de devenir professeures d'université, elles gagnent beaucoup moins qu'en étant sages‑femmes hospitalières. Elles ne cumulent pas la pratique clinique et l'enseignement pour des raisons économiques, parce que le chef d'établissement ou le président d'université s'opposent à ce qu'elles le fassent.
L'article 3 initial permettait le cumul des activités dans le seul milieu hospitalier. La nouvelle rédaction proposée par l'amendement ouvre la possibilité aux sages‑femmes d'être enseignantes-chercheuses à l'université et d'exercer soit en hospitalier, soit en libéral, soit en ambulatoire.