Je ne voterai pas en faveur de la suppression de cet article. Mme Rist a eu raison de rappeler la hausse du nombre d'étudiants en médecine qui passent en deuxième année. Mais ce n'est pas nouveau : dans l'académie d'Orléans-Tours, l'augmentation a été de 257 % en vingt ans ! C'est pourquoi j'ai dit que les moyens n'étaient pas au rendez-vous.
Dans ma première proposition de loi, j'avais proposé une formation régionale en fonction des besoins. Mais nous savons bien que certains postes d'internat restent vacants, ou que certains internes quittent les régions où ils ont commencé leur cursus. De plus, numerus clausus ou apertus, tout le monde ne passe pas en deuxième année de médecine. Dans la région Centre‑Val de Loire, 500 places d'étudiants en médecine seraient nécessaires. En Eure‑et‑Loir, nous comptons 71 médecins pour 100 000 habitants !