L'ANSM étant compétente pour délivrer les autorisations d'essais cliniques, pouvez-vous dresser un état des lieux des médicaments faisant aujourd'hui l'objet d'essais dans le cadre de la recherche d'un traitement contre la covid‑19, qui suscitent un espoir légitime ?
Dans le cadre de la surveillance renforcée des vaccins utilisés contre celle-ci, une enquête de pharmacovigilance a été lancée afin de surveiller en temps réel le profil de sécurité des vaccins disponibles en France à partir des déclarations des professionnels de santé, des personnes vaccinées ou de leur entourage. Où en sommes-nous ?
Quels changements sur les vaccins mais aussi sur les traitements à l'étude la découverte du nouveau variant Omicron va-t-elle engendrer ? Si d'aventure le développement d'un nouveau vaccin s'avérait nécessaire, quel calendrier paraît réaliste ? Quel est précisément votre rôle au regard de celui de l'EMA dans la procédure de validation et de déploiement ? Quels délais faut-il prévoir pour s'assurer de la sûreté d'un nouveau vaccin ? Comment convaincre les 10 % de Français non vaccinés du bien-fondé de la vaccination et renforcer leur confiance dans d'éventuels nouveaux produits ?
La rupture de stock de certains médicaments est un objet de préoccupation croissante pour l'ensemble de nos concitoyens. Que préconisez-vous pour nous en prémunir ? Plus spécifiquement, que prévoir dans le contexte de l'épidémie de covid‑19 ? Comment éviter à l'avenir les pénuries de médicaments essentiels ?
Désormais, un stock de sécurité de deux mois doit être prévu pour les médicaments d'intérêt thérapeutique majeur : est-ce suffisant ? Ne faut-il pas développer nos capacités de production nationale ?