Intervention de Philippe Vigier

Réunion du mercredi 9 février 2022 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je vous félicite à mon tour pour la qualité de votre travail, qui permet au Parlement de porter un regard objectif et acéré sur un sujet difficile. Nous manquons, avez‑vous dit, de données agrégées à l'échelle nationale sur l'état de santé des enfants. J'ai un peu de mal à en comprendre les véritables raisons. Le ministre des solidarités et de la santé a décidé récemment la création d'une direction nationale pour numériser et collecter l'ensemble des données – j'espère que ce service, embryonnaire, va prendre de l'ampleur. La clef, c'est l'interopérabilité entre les systèmes d'information de tous les acteurs. Allez‑vous pousser dans cette direction ?

Nous allons nous prononcer cet après‑midi sur le projet de loi « 3DS ». Un bon moyen de renforcer la médecine scolaire ne serait‑il pas de donner aux collectivités territoriales – régions, départements, communes – la possibilité de mutualiser des médecins et des infirmières scolaires, plutôt que de les garder dans le giron de l'éducation nationale ? Je fais un plaidoyer pro domo : l'Eure‑et‑Loir, avec seulement 68 médecins pour 100 000 habitants, est parmi les premiers de la classe en matière de PMI, et cela résulte d'une volonté politique du département.

Dans le cadre de la réforme du financement des urgences, une nouvelle tarification est entrée en vigueur le 1er janvier dernier. La prise en charge d'un enfant est désormais moins « rémunératrice » que celle d'un adulte. N'y voyez‑vous pas un péril ?

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