Intervention de Monique Iborra

Réunion du mercredi 9 février 2022 à 14h35
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Je vous remercie à mon tour de votre courage. C'est avec beaucoup d'intérêt que nous vous écoutons.

Au‑delà des contrôles, dont on attend beaucoup, il faut des politiques qui préviennent les dysfonctionnements plutôt que d'aller les chercher lorsqu'ils sont avérés ; or cela relève de notre responsabilité et de celle des gouvernements.

Tous les gouvernements, quels qu'ils soient, se sont tournés vers le privé commercial pour construire les établissements. Dès lors, il s'agissait évidemment de faire des bénéfices : qui pourrait croire que, dans le secteur privé commercial, on construit un EHPAD sans viser ce but ? Il faut l'admettre. Le problème, c'est que la politique en matière de vieillissement – une question sociétale dont nous sommes tous responsables – est particulièrement opaque. Plus encore que de contrôles, c'est de transparence que nous avons besoin, de la part de tous les acteurs. Or, depuis vingt ans, ces politiques sont l'apanage de quelques‑uns, totalement ignorées de l'opinion publique – et pas seulement des personnes âgées.

Je vous rassure enfin quant à nos possibilités d'action comme députés, même sans commission d'enquête. Quand nous faisons des rapports ou des missions « flash » sur le sujet, nous parvenons à obtenir les informations et à les rendre publiques. Nous avons le pouvoir d'investiguer et les gouvernements ont le pouvoir d'appliquer les recommandations. Ne vous faites pas de souci : nous allons y travailler et vous ne serez pas déçu !

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