Intervention de Guillaume Chiche

Réunion du mercredi 9 février 2022 à 14h35
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chiche :

Je salue le fait que vous assumiez vos responsabilités de journaliste jusqu'au bout, sans rien céder aux sirènes de l'argent ni aux menaces ou pressions que vous avez subies.

Vous avez parlé de manquements de la classe politique. Il existe en effet un système qui a permis au groupe Orpea d'agir de la sorte ; c'est pourquoi il est urgent de conduire une réforme de la dépendance et de l'autonomie. L'ensemble des membres de notre commission se sont mobilisés dans ce sens. Qu'une telle réforme n'ait pu être menée durant ce quinquennat est un regret collectif, qui dépasse les appartenances partisanes.

Je suis absolument convaincu de la nécessité de mettre en place une commission d'enquête parlementaire, dotée de pouvoirs spéciaux qui lui permettront de pousser plus avant ses investigations. Quel devrait être le périmètre de cette instance ? Faudrait‑il orienter ses travaux vers les agissements du groupe Orpea, comme vous l'avez fait vous-même, ou les élargir à l'ensemble des groupes privés lucratifs ?

Nous avons auditionné la semaine dernière le président‑directeur général (PDG) d'Orpea, qui a refusé de reconnaître l'existence d'un système, quand bien même l'ancien directeur général a été limogé. Pensez‑vous que des autorités, quelles qu'elles soient, aient pu être informées de la pratique des marges arrières dans le secteur de la dépendance – auquel cas la commission d'enquête devra se saisir de cette question –, ou cette dérive est‑elle le fait du seul groupe Orpea ?

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