Intervention de Jean

Réunion du mardi 15 février 2022 à 21h05
Commission des affaires sociales

Jean :

Claude Brdenk. Comme cela est indiqué dans l'ouvrage de M. Castanet, la marge d'un établissement normalisé est de l'ordre de 28 % d'EBITDAR, un ratio qui correspond au chiffre d'affaires net de charges, sans les loyers. Lorsque je travaillais pour Orpea, l'EBITDAR réalisé au niveau international était légèrement inférieur à ce niveau, autour de 27,4 %. Il s'agit d'un chiffre consolidé, puisqu'Orpea ne publie qu'un seul bilan – je ne dispose pas de données par pays. Ce taux de 28 %, qui illustre le niveau des coûts d'exploitation, n'est pas exigé par les actionnaires, lesquels connaissent le résultat net, de l'ordre de 5 % à 7 %. Dans le livre, un directeur qui a changé de groupe explique qu'on lui demande désormais une marge de 28 %. À Neuilly, le prix de journée est plus important, et le chiffre d'affaires l'est donc tout autant : le numérateur étant plus élevé, le taux est logiquement supérieur.

Je vous remercie, monsieur Dharréville, de m'avoir interrogé sur le coût des CDD par rapport aux CDI. À longueur de chapitres, il est répété que le recours aux CDD était un choix de l'entreprise, qui lui permettait d'optimiser sa masse salariale. Cette assertion est complètement fausse et vous l'avez d'ailleurs corrigée. Ceux d'entre vous qui sont chefs d'entreprise savent que les CDD, ne serait‑ce que par les fameux 10 % de prime de précarité, coûtent plus cher que les CDI, que le groupe Orpea entend évidemment privilégier. À fonctions et expériences équivalentes, j'imagine que les salaires de ces deux types de contrat sont les mêmes, mais Orpea respecte la législation du travail et paie la prime de précarité.

S'agissant des contrôles de l'inspection du travail, je ne sais pas trop comment vous répondre. Vous parlez de faits comme s'ils étaient avérés.

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