Le décalage est complet entre les révélations du livre Les Fossoyeurs et ce que vous nous décrivez du système Orpea. C'est intéressant, car dans le dernier document d'enregistrement universel publié par le groupe, qui date du 12 mai 2021, sont examinés les facteurs de risque de l'activité d'Orpea, dont, dans la catégorie « risque exploitation », le « risque lié au non‑respect des droits et de la dignité des personnes fragilisées » et le « risque lié à la prise en charge médicale et à la qualité des soins ». Ces deux risques y sont évalués comme « modérés ». Cela montre la grande confiance que la direction et le conseil d'administration plaçaient dans le système qualité...
À la lumière de ce que nous apprennent ces révélations, si c'était à refaire, que changeriez‑vous à ce système ? C'est une faillite sur tous les plans, puisqu'il crée le désarroi chez les résidents et leurs familles tout en entraînant la chute du cours de bourse de l'entreprise : vous ne satisfaites ni les actionnaires ni les résidents dont vous avez la charge.