‑ Claude Brdenk. Un effectif qui n'est pas stabilisé appelle toujours l'attention et une action correctrice, avec un passage du directeur régional pour mieux comprendre les difficultés. Une sous‑consommation du budget est anormale et tout aussi inquiétante qu'une surconsommation. L'enjeu est de comprendre ce qui se passe dans l'établissement. Pour cela, il faut s'y rendre et dialoguer avec le directeur : quelles sont les fonctions concernées ? Pourquoi y a‑t‑il moins de postes que prévu ? Quelles sont les conséquences potentielles pour les résidents ? Le directeur a‑t‑il prévu ou non des actions correctrices ?
GMASS est présenté dans le livre comme une sorte de Big Brother. Or c'est une simple application, qui ne fait nullement appel à l'intelligence artificielle.
Je vous l'ai dit, le turnover pour l'ensemble des motifs – départ en retraite, accompagnement de conjoint... – est compris entre 18 % et 22 % par an. Cela se retrouve dans les plannings. GMASS est une aide à la prévision en la matière. Ce n'est pas parce qu'un directeur a utilisé GMASS qu'il n'aura pas de remplaçants à trouver quand il arrive le matin, mais cela lui permet de limiter les difficultés, en se projetant quinze jours ou trois semaines à l'avance. Il n'y a pas de malice ni d'élément vicieux dans GMASS.