‑ Claude Brdenk. Je ne sais pas. Je n'ai pas eu personnellement à recruter de hauts fonctionnaires, ni des ARS, ni des départements, ni de la fonction publique territoriale. Je sais que des fonctionnaires en disponibilité et des agents contractuels des départements sont entrés chez nous pour exercer différentes fonctions, parce qu'ils voulaient comprendre comment fonctionnait un établissement sanitaire ou médico‑social. Je n'en ai pas recruté personnellement, sinon je vous l'aurais dit. Certaines de mes responsabilités étaient internationales.
Vous dites que j'ai quitté Orpea pour rejoindre le SYNERPA. Je me permets de préciser que c'est tout à fait inexact. Sauf erreur de ma part, le SYNERPA était issu de la fusion de plusieurs fédérations, dont l'Union nationale des établissements privés pour personnes âgées (UNEPPA). J'étais membre du conseil d'administration de l'UNEPPA et j'ai rejoint le bureau du SYNERPA au moment de la fusion.
Pendant la crise du covid, au mois d'avril 2020, la présidente du SYNERPA a donné sa démission, pour des raisons qui lui sont propres. J'étais alors assez occupé sur le plan international par la gestion de la crise du covid, je l'ai dit. Un certain nombre de membres du bureau m'ont demandé si j'accepterais éventuellement de prendre la présidence du SYNERPA, dans cette période très critique pour les établissements. J'ai accepté, pour la bonne cause. Contrairement à ce qui est sous‑entendu dans le livre, je ne me suis pas proposé, je n'ai jamais brigué un quelconque poste. Orpea avait beaucoup de protocoles de soins, ce n'était d'ailleurs pas le seul opérateur dans ce cas. Nous étions particulièrement vigilants sur les changements de protocoles au fil du développement de la crise. On nous a d'ailleurs adressé à plusieurs reprises des remerciements à ce sujet.
Lorsque j'ai quitté mes fonctions chez Orpea, le directeur général et le board m'ont demandé de continuer à représenter le groupe au bureau du SYNERPA, ce qui figure dans le communiqué de presse du 3 novembre 2020. C'est donc ce que j'ai fait, jusqu'au mois de novembre 2021. Je n'étais plus alors salarié du groupe. Je lisais l'ensemble des documents, qui sont très longs à lire. Je demandais quelles questions il fallait poser et recueillais l'avis d'Orpea pour pouvoir le présenter si on me le demandait. J'envoyais mes comptes rendus et mes rapports, décrivant notamment les différentes thématiques abordées.
Qui, au siège, pourrait répondre ? Sur les problèmes de ressources humaines – c'est un métier très précis –, cela pourrait être le directeur des ressources humaines (DRH). Lors de la première audition que vous avez organisée, il a voulu répondre, mais l'audition s'est arrêtée à ce moment‑là.