Madame la déléguée ministérielle, madame la directrice, je vous remercie pour votre présentation très concrète. Nous faisons tous le même constat. La crise sanitaire a bouleversé nos pratiques, notre vie quotidienne et professionnelle. Le numérique, déjà bien présent, l'est encore plus aujourd'hui et notamment en matière de santé. Par exemple, il était impensable pour la plus grande majorité des Français de consulter leur médecin en visioconférence. Aujourd'hui, c'est monnaie courante, avec un taux de satisfaction positif. Le numérique a et aura une place centrale dans la mutation de notre système de santé. Il offre en effet de nombreuses possibilités, notamment dans les déserts médicaux, avec les cabines de téléconsultation. Il peut aussi permettre aux médecins de consacrer plus de temps aux soins, et moins aux actes administratifs chronophages.
Pour autant, il faut rester vigilant. En effet, si le numérique peut pallier les difficultés rencontrées dans certains territoires, nous devons préserver l'essence même de notre système de santé, c'est‑à‑dire le lien humain. Le numérique doit également être une opportunité pour les administrations, mais aussi les patients. Il faut cependant veiller à ce que tous puissent avoir accès à ces outils modernes. Vous avez déjà partiellement répondu à ma question : quelles sont vos pistes de réflexion pour ce public « déconnecté » qui ne doit pas être laissé au bord de la route ?