Madame Létourneau, madame Prévot, je vous remercie d'être présentes en ce lieu pour répondre à nos questions.
Ma question porte sur le développement de la télémédecine dans nos territoires, notamment dans ceux où l'accès aux soins semble de plus en plus compliqué, représentant parfois une véritable épreuve pour nos concitoyens. C'est le cas dans mon département francilien, la Seine‑et‑Marne, qui se situe selon l'ordre des médecins au 97e rang sur 101 départements en matière de désertification médicale. Le ratio est en moyenne de moins de 6 généralistes pour 10 000 habitants de Seine‑et‑Marne. Face à ce constat, le gouvernement a mené plusieurs actions concrètes pour pallier ce phénomène, dont plusieurs mesures visant à développer la télémédecine d'autant plus que pendant la crise sanitaire, celle‑ci a facilité en partie la continuité de l'accès aux soins. Nous avons notamment prolongé jusqu'à fin 2022 la prise en charge intégrale de la téléconsultation par l'assurance maladie dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021. Nous avons également permis l'autorisation des actes de télésoins pour les professionnels paramédicaux ainsi que l'autorisation de prescription.
Ainsi, la télémédecine semble l'une des solutions pour pallier le manque de médecins sur nos territoires, ruraux, mais pas seulement. Comment contribuer et inciter à l'usage de la télémédecine ? Comment se forment nos professionnels de santé ? Comment favoriser le développement de la télémédecine dans nos territoires ?