Je vous remercie de votre présence aujourd'hui. Je souhaite vous interroger sur des innovations qui représentent de véritables révolutions dans la vie de personnes malades. Je veux ici évoquer l'endotest, nouveau test salivaire développé par une société française, qui améliorera considérablement la prise en charge des femmes atteintes d'endométriose. Une femme sur dix serait touchée par l'endométriose en France et 180 millions de femmes malades au niveau mondial auraient été recensées. C'est dire si l'amélioration de la prise en charge de l'endométriose est un sujet de santé publique. Ce nouveau test permettrait de dépister la maladie en dix jours à peine contre 7 à 8 ans d'errance médicale aujourd'hui. En outre, il suffirait de cracher dans un tube et de l'envoyer au laboratoire, qui procèderait à un séquençage ADN, alors qu'aujourd'hui l'association ENDOmind estime qu'il faut sept consultations, quatre IRM, trois échographies et une intervention chirurgicale en moyenne pour poser un diagnostic. Quel rôle compte jouer la CNAM dans la mise à disposition de ce test salivaire au plus grand nombre de femmes une fois mis sur le marché ? Enfin, cette réussite française est le fruit d'un partenariat public-privé. Que pensez-vous de ce type de financements et de développement dans l'émergence d'innovations majeures en santé ?