Concernant les maisons de santé, envisagez-vous d'assouplir le cahier des charges pour permettre l'installation dans les territoires peu denses de binômes libéraux médecin-infirmier, qui s'installeraient tous deux avec un accompagnement équitable de cet exercice coordonné pluridisciplinaire – même s'il n'y a pas deux médecins ?
Concernant les centres de santé, en plein essor, notamment dans les hypercentres de métropole, là où il n'y a pas forcément de besoins prégnants, des abus sont parfois constatés : professionnels non identifiés, non-pertinence des actes, multiplication injustifiée des actes. Vous aviez indiqué l'été dernier avoir engagé des procédures concernant une centaine de centres, dont une douzaine au pénal. Où en êtes-vous, Monsieur le Directeur général, dans cette lutte contre des pratiques frauduleuses et abusives ? La présidente en est également soucieuse. Ces pratiques mettent en danger la confiance dans notre système de santé.
Enfin, alors que les modes de vie changent, que les acteurs aspirent à un équilibre entre vie professionnelle et vie privée, envisagez-vous de revaloriser les actes en semaine sur la période 18 heures-20 heures, comme si c'était le soir, de même pour le samedi matin, comme si c'était du samedi après-midi ?