Intervention de Monique Iborra

Réunion du mercredi 23 février 2022 à 9h05
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Merci d'être là, de nouveau – ce n'est ni la première ni, probablement, la dernière fois que nous vous entendons. J'espère tout de même que vous aurez des choses différentes à nous dire la prochaine fois...

Le manque de courage politique des gouvernements qui se sont succédé a été évoqué. Il est consécutif au fait que tous ces gouvernements, quels qu'ils soient, sont allés chercher le secteur privé commercial pour construire des EHPAD, puisque le secteur public n'arrivait pas, a priori, à les financer. C'était un choix politique. Le secteur privé commercial avait aussi, et surtout, des relais particulièrement efficaces et écoutés. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés dans la situation actuelle. Il faut arrêter de considérer la question uniquement sous l'angle du financement. Si on entre par cette porte, on ne s'en sortira pas.

Des normes sont absolument indispensables. Quand nous avons publié notre rapport, Caroline Fiat et moi, le secteur privé commercial a dit qu'il n'en voulait pas. Or le groupe Korian demande désormais des normes à cor et à cri. Sur ce plan, on peut donc considérer qu'on a avancé.

Un des actionnaires d'Orpea propose une modification des statuts pour permettre au groupe de devenir une entreprise à mission et d'accueillir des salariés au sein du conseil d'administration. Qu'en pensez‑vous ?

À titre personnel, je trouve qu'il faut arrêter d'aborder la politique du vieillissement en la prenant par petits bouts : c'est illisible et inefficace. Nous avons besoin d'une vraie réforme d'ampleur.

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