Intervention de Jean-Luc Warsmann

Réunion du jeudi 1er octobre 2020 à 11h00
Mission d'information sur le thème « bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Warsmann, président :

Je suis heureux de l'opportunité qui nous est donnée de rencontrer ici, lors de la « Paris Cyber Week », Mme Mariya Gabriel, commissaire européenne chargée de l'innovation, de la recherche, de la culture, de l'éducation et de la jeunesse. Notre mission d'information, qui va durant les prochains mois examiner les voies pour la construction d'une souveraineté numérique, est très attachée à la dimension européenne de celle-ci. À cet égard, nous ne pouvons que nous féliciter de l'accent mis par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans son discours sur l'état de l'Union du 16 septembre, sur l'idée d'une souveraineté numérique européenne comme point de mire de la « décennie numérique » de l'Europe.

Madame la commissaire, vous êtes en charge de secteurs clés pour le futur de l'Union, l'innovation et la recherche, dont la crise liée à la pandémie met aujourd'hui cruellement en lumière le caractère stratégique. Dans votre action de commissaire, quel lien faites-vous entre la promotion du développement de la recherche et de l'innovation d'une part et la construction d'une certaine autonomie européenne d'autre part ? La Commission européenne est-elle assez armée pour tenter d'opérer cette conciliation ? À votre niveau, comment vous appuyez-vous sur l'action effectuée lors de votre précédent mandat, notamment dans le secteur du numérique, pour mener à bien les objectifs assignés par la présidente von der Leyen ?

Au titre de vos attributions, vous êtes très engagée pour l'adoption et la mise en œuvre du programme Horizon Europe dans le cadre du prochain cadre financier pluriannuel. Ce programme cadre pour le futur de la recherche européenne sera-t-il suffisant pour éviter que l'Europe ne prenne du retard dans les secteurs d'avenir (au premier rang desquels le secteur du numérique), alors même que le montant de la proposition initiale de la Commission européenne a été largement revu à la baisse par le Conseil européen de juillet dernier ?

Je laisse la parole à mon collègue, Philippe Latombe, rapporteur de notre mission d'information.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.