. Je pense que nous avons évoqué les principaux enjeux et menaces. Nous voyons bien qu'il existe une prise de conscience des enjeux au niveau mondial, au sujet des composants électroniques. Cette prise de conscience est vraiment très forte. La Chine, les États-Unis mais aussi le Japon, la Corée et Taïwan consentent des investissements massifs pour avoir un leadership mondial dans ce domaine.
Je pense que nous possédons de réelles compétences en France et en Europe dans les domaines que j'ai mentionnés, pour le marché des nouveaux véhicules. Ce point est très important.
Nous sommes particulièrement focalisés sur l'offre de solutions pour contribuer à la transition écologique, en apportant beaucoup de régulations faites par des composants du type microcontrôleurs afin de réguler et de réduire la consommation d'énergie. Cela fait aussi partie des axes stratégiques de l'entreprise.
Je pense que nous avons besoin de capitaliser sur nos points forts et d'avoir une stratégie d'élargissement de ces points forts. L'intelligence artificielle embarquée est typique. Nous devons continuer en ce sens.
Il faut veiller à ne pas se diversifier. Je sais qu'il existe aujourd'hui des réflexions sur la souveraineté purement numérique, c'est-à-dire « qu'en est-il des microprocesseurs ? » et « qu'en est-il des mémoires ? ». Par rapport à ce que vous disiez précédemment, monsieur le rapporteur, sur les enjeux de l'intelligence artificielle dans le cloud, ces éléments nous semblent très compliqués à réinitialiser sauf si nous pouvons travailler sur de nouvelles générations du type technologies quantiques. En effet, tout est ouvert sur ces nouvelles générations et il existe sans doute des compétences en France avec, entre autres, le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Il s'agit peut-être d'une voie à moyen terme ou à long terme, pour revenir sur ces aspects de processeurs numériques purs avec des technologies complètement différentes. Néanmoins, sur le digital traditionnel, cela me paraît compliqué.