Je reviens sur le code à l'école. Je pense que ce sont vraiment les usages qui font que quelqu'un s'intéresse au code. Aujourd'hui, le numérique est au cœur de la pédagogie et tous les enfants, même les filles, veulent l'apprendre. Ma petite dernière regarde ses devoirs en ligne lorsqu'elle rentre à la maison et, si je lui dis qu'elle peut se créer son propre jeu, elle s'intéressera au code. Ce sont les usages qui créent l'intérêt, pas l'éducation nationale. C'est le moment d'y aller parce que les usages sont là.
Le statut du télétravailleur frontalier n'a, quant à lui, aucun sens. En effet, il dépend de la caisse de son pays d'emploi sauf s'il reste chez lui et dépasse 25 % de son temps de travail dans son pays de résidence. Je suis allée à Berne la semaine dernière pour voir le représentant de l'Union européenne et lui dire qu'il faut travailler sur ce sujet. C'est un non-sens en fait. Nous travaillons aujourd'hui où nous voulons, quand nous voulons et les frontières n'existent plus dans la vie des travailleurs. Comment l'institution peut-elle se mettre à la page de la réalité citoyenne ? Il m'a été répondu que c'est aux entreprises de jouer le jeu, ce qui sera difficile à expliquer aux citoyens. Il reste un gros travail à faire sur ce sujet.