Mme Louise Bautista, j'aimerais revenir sur vos propos. Vous avez évoqué les exemples des appels d'offres de Bpifrance et de HDH. La mission d'information consacrera une audition aux données de santé et entendra les représentants de HDH. Elle a d'ores et déjà auditionné ceux de Bpifrance. À la suite de réponses similaires que nous avions précédemment reçues de la part d'autres intervenants, ils nous ont expliqué avoir choisi de recourir à Amazon Web Services (AWS) car cet acteur propose à ce jour la meilleure qualité de service du marché, avec la suite logicielle la plus aboutie. Ils en soulignaient une avance d'une ampleur telle qu'elle semblait exclure toute solution française ou européenne, à l'exception peut-être, moyennant quelque temps, de Gaia-X.
Ce sentiment revêt-il une dimension culturelle, ainsi que, M. Jacques de La Rivière, vous le suggériez ? L'acheteur public préfère-t-il d'emblée, sans autre examen, une solution américaine à une offre française ? Au contraire, existe-t-il entre elles une différence de niveau si marquée que le choix ne peut autrement s'orienter ?
Une autre question s'adresse à M. Arthur Bataille, sur les aspects de formation. Il se dit communément que la filière française ne manque pas de reconnaissance, pour ce qui touche notamment à la cybersécurité, à l'identité et à la confiance numériques. Pourquoi n'obtenons-nous pas une meilleure diffusion dans les entreprises et les administrations des connaissances de nos spécialistes dans ces domaines ? Quel échelon fait-il défaut ?