Lorsque nous évoquons les partenariats entre les secteurs public et privé, nous pensons notamment à l'entreprise américaine SpaceX. Celle-ci doit sa réussite au soutien que la national aeronautics and space administration (NASA) lui apporte par son financement. Dans cet exemple, un État oriente ses investissements vers un acteur privé, dont il autorise ainsi une dynamique forte. Amazon Web Services (AWS), acteur mondial de premier plan dans le domaine du cloud, a de même bénéficié, dans les années 2000, du levier d'un investissement de la defence advanced research projects agency (DARPA) de 500 millions de dollars.
Le secteur privé ne manque pas de dynamisme, d'inventivité, ni d'ambition. Il appartient à nos autorités de l'encourager par ses financements, le plus en amont possible de la commande publique. Notre plan de relance national ne considère pas assez le problème de la numérisation des entreprises, mais entretenons une attitude positive. Rien n'est encore perdu pour la France et l'Europe dans ce domaine. Par une coopération étroite de leurs institutions avec le secteur privé, elles disposent des moyens d'y faire entendre leur voix et d'en relever les défis.